Ca y est ! Toute l'équipe rédactionnelle part en vacances aujourd'hui. Rassurez-vous, les émissions continueront d'être publiées sur le blog car nous avons recruté un intérimaire pour le faire....et pas n'importe qui
Laissez-moi vous présenter Gontran-Anselme Pasquier (photo ci-dessous), ancien journaliste à "Tennis de France". Le fait qu'il soit fan des tennismen Eduardo Bengoechea, Derrick Rostagno, Gilad Bloom et Jaime Yzaga ne l'aidera pas dans sa nouvelle fonction, mais son expérience passée de journaliste et son talent d'écriture feront qu'il vous fera vivre les sessions d'Azile "summer specials" avec panache, passion, et sans doute autant de fadeur que la phrase que je viens d'écrire. En tous cas, nous lui souhaitons tous la bienvenue dans l'équipe.
J'ai juste le temps de vous présenter cette 48ème édition et de faire mes valises donc je fais vite. Cette semaine les mondes parallèles de l'Azile le + Sûr accueillent la crème du very best des musiques mutantes, que même les habitants de Kepler 452b nous jalousent. Rassurez-vous, point de prolifération de moutons-méduses sur les rivages de l'Azile cet été, mais un retour de flammes par Acid Mothers Temple et son Melting Paraiso U.F.O., avec une chouette galette d'heavy-fuzz rock joué au koto et des citrons d'or d'Hambourg qui ne font pas dans la choucroute, plutôt dans le post-punk avec textes acides.
Un focus sur le numéro du mois d'août à lire sous la tente du magazine britannique The Wire, avec son cd cadeau bonux et une version edit du dernier Guapo qui donne dans le derviche-prog occulte, à grand renfort de drones au binou par un ancien Coil. The Spanish Donkey, c'est un trio d'impro-noise frénétique avec Jamie Saft aux claviers pour bien relever la sauce. Le projet de Bristol Flying Saucer Attack renaît de ses cendres en solo, et occupe lui aussi les bonnes pages des ufologues du Wire.
Les Timides, notre combo brétillien préféré très peuplé à l'intérieur et ce, depuis plus de 30 ans, jouent une nouvelle fois au plus fin sur leur dernier opus, et jurent leurs grands dieux qu'un jour ils arriveront à dégoiser des textes à la Robert Goldman. En attendant, on pourra les retrouver ce week-end en Lituanie, au festival Strcamp.
L'elektro-akoustische n'est pas en reste dans ce numéro, avec un revenez-y de Sir Nick Mott et ses tout derniers collages. Le Forte Four nous ramène aux grandes heures de la bien-nommée Los Angeles Free Music Society vers 1984. Enfin, on fait un petit détour par la musique électronique slovaque vintage, avec le 1er volet d'un florilège des archives des studios EXS de Bratislava enfin ouvertes.
Le new-yorkais Chris Pitsiokos confirme qu'il marche sur les pas des malabars du free, un genre de croisement idéalement réussi entre les hyper-soufflants Zorn et Brötzmann. Les stambouliotes Konstrukt continuent leur quête des profondeurs du jazz post-Art Ensemble du côté du Bosphore, en compagnie cette fois du vétéran Akira Sakata, et remontent de nouvelles perles, dont l'Azile est toujours autant gaga. Pour le feu d'artifice final, Tanz Mein Herz, un nouveau super-groupe de l'écurie Standard In-Fi qui marque la réunion de Toad, Sourdure et France, nous offre une tranche de folk dronesque vraiment pas piquée des gaufrettes.
Avec l'équipe de radiopalmistes de l'Azile prenez plusieurs longueurs d'avance, et immergez-vous dans le bruit de fond de l'Univers
m
mardi 28 juillet 2015
dimanche 19 juillet 2015
L'AZILE LE PLUS SÛR - FORMULAIRE D'ADMISSION 11-47 - "12 ou 13 Juillet que je sais d'Elle"
Cette semaine je vais vous parler de l'envers du décor de toutes les organisations concerts et festivals. Lorsque la fête est finie, les choses moins intéressantes commencent. En général le rêve laisse place à diverses tâches administratives comme, par exemple, penser à bien magouiller les chiffres de fréquentation du concert ou festival pour se faire extorquer le moins de SACEM possible qui sera reversée à Jean-Jacques Goldman. Bref...les choses pas très passionnantes commencent.
Cette année, au Tapette Fest, la fin du festival a vu un événement particulier se produire. Les organisateurs ont récupéré un certain Henri-Honoré qui est devenu amnésique durant le festival. Il ne se souvient que de son prénom et qu'il est membre du Parti Socialiste. Mais ça, c'est une évidence tellement il ressemble à rien et qu'il est inutile, il ne pouvait qu'être membre du PS.
Comme tout bon membre de ce parti politique, Henri-Honoré gangrène la vie des autres. Comme il ne se souvient quasiment rien de lui, les organisateurs se retrouvent avec ce "cassos" sur les bras. Il ne savent plus quoi en faire depuis que le chenil où ils l'avaient placé ne veut plus le garder sous prétexte qu'il fait peur aux chiens et se rebelle en ne voulant plus manger dans sa gamelle.
Ils ont bien pensé à le mettre au fond d'un puits mais ils ont peur que ça réveille les membres coincés d'une quelconque association de respect de la dignité humaine gnagnagna.
Alors si vous êtes un proche de Henri-Honoré et que vous n'avez pas honte, manifestez-vous et venez le récupérer. Vous recevrez en cadeau de "bon débarras" l'Azile de la semaine dédicacé.
Et c'est une émission qui fera date car pour ce pénultième épisode en direct de la saison XI, l'Azile s'est mis en quatre et sur son pied de guerre, pour vous offrir un programme hypra-rafraîchissant à base de mélodies insifflotables, mais ultra-accrocheuses pour vos oreilles chastes et baladeuses.
On ouvre le bal avec Komintern, la vieille fanfare musette progressive et libératoire de l'après-Red noise issue du Front de Libération de la Rock-Music. Bureau B nous livre un nouveau florilège d'archives d'avant la chute du mur de Conrad Schnitzler, tandis que V.O.D. s'offre le luxe d'un nouveau coffret quadruple d'archives industrielles et électroniques de Vice Versa, à l'époque du son original de Sheffield, avant qu'ils ne sombrent dans une soupe assez innommable.
Le combo Lunatic Toys continue sa quête de nouvelles sonorités empreintes d'impro-jazz électronique, hypnotiques et mâtinées de math-rock. Alvarius B. rencontre le trio libanais A, pour une équation de troisième degré blues-impro-orientalisme de très haute volée, et une reprise ébouriffante des Sun City Girls, comme de juste. Le duo des grands-bretons Papal Bull est Ze curiosity ov dze wik, et le moins qu'on puisse dire c'est qu'ils sont franchement peu orthodoxes.
Le Cercle des Mallissimalistes est tout aussi effrayant dans le registre de l'improbabilité effroyablement inquiétante. Pulverize The Sound, c'est la nouvelle machine de guerre de Peter Evans (CF. la spéciale bonus d'août 2013), un power trio de folie.
Le principe du plaisir avec Fred Lonberg-Holm et Paal Nilssen-Love est peut-être difficile à trouver, mais le point G n'est pourtant pas très loin. La triplette suédo-portugaise Sousa-Berthling-Ferrandini nous offre une session tout en sensualité poly-harmoniques. Enfin, Thomas Barrière révèle nos instincts primaires, avec sa guitare double manche, pour un décollage immédiat vers le Voyage Intérieur.
Pour réveiller le point G qui sommeille dans le creux de votre oreille, consultez sans plus attendre le cabinet international de marabouts radiopathes de l'Azile
Cette année, au Tapette Fest, la fin du festival a vu un événement particulier se produire. Les organisateurs ont récupéré un certain Henri-Honoré qui est devenu amnésique durant le festival. Il ne se souvient que de son prénom et qu'il est membre du Parti Socialiste. Mais ça, c'est une évidence tellement il ressemble à rien et qu'il est inutile, il ne pouvait qu'être membre du PS.
Comme tout bon membre de ce parti politique, Henri-Honoré gangrène la vie des autres. Comme il ne se souvient quasiment rien de lui, les organisateurs se retrouvent avec ce "cassos" sur les bras. Il ne savent plus quoi en faire depuis que le chenil où ils l'avaient placé ne veut plus le garder sous prétexte qu'il fait peur aux chiens et se rebelle en ne voulant plus manger dans sa gamelle.
Ils ont bien pensé à le mettre au fond d'un puits mais ils ont peur que ça réveille les membres coincés d'une quelconque association de respect de la dignité humaine gnagnagna.
Alors si vous êtes un proche de Henri-Honoré et que vous n'avez pas honte, manifestez-vous et venez le récupérer. Vous recevrez en cadeau de "bon débarras" l'Azile de la semaine dédicacé.
Et c'est une émission qui fera date car pour ce pénultième épisode en direct de la saison XI, l'Azile s'est mis en quatre et sur son pied de guerre, pour vous offrir un programme hypra-rafraîchissant à base de mélodies insifflotables, mais ultra-accrocheuses pour vos oreilles chastes et baladeuses.
On ouvre le bal avec Komintern, la vieille fanfare musette progressive et libératoire de l'après-Red noise issue du Front de Libération de la Rock-Music. Bureau B nous livre un nouveau florilège d'archives d'avant la chute du mur de Conrad Schnitzler, tandis que V.O.D. s'offre le luxe d'un nouveau coffret quadruple d'archives industrielles et électroniques de Vice Versa, à l'époque du son original de Sheffield, avant qu'ils ne sombrent dans une soupe assez innommable.
Le combo Lunatic Toys continue sa quête de nouvelles sonorités empreintes d'impro-jazz électronique, hypnotiques et mâtinées de math-rock. Alvarius B. rencontre le trio libanais A, pour une équation de troisième degré blues-impro-orientalisme de très haute volée, et une reprise ébouriffante des Sun City Girls, comme de juste. Le duo des grands-bretons Papal Bull est Ze curiosity ov dze wik, et le moins qu'on puisse dire c'est qu'ils sont franchement peu orthodoxes.
Le Cercle des Mallissimalistes est tout aussi effrayant dans le registre de l'improbabilité effroyablement inquiétante. Pulverize The Sound, c'est la nouvelle machine de guerre de Peter Evans (CF. la spéciale bonus d'août 2013), un power trio de folie.
Le principe du plaisir avec Fred Lonberg-Holm et Paal Nilssen-Love est peut-être difficile à trouver, mais le point G n'est pourtant pas très loin. La triplette suédo-portugaise Sousa-Berthling-Ferrandini nous offre une session tout en sensualité poly-harmoniques. Enfin, Thomas Barrière révèle nos instincts primaires, avec sa guitare double manche, pour un décollage immédiat vers le Voyage Intérieur.
Pour réveiller le point G qui sommeille dans le creux de votre oreille, consultez sans plus attendre le cabinet international de marabouts radiopathes de l'Azile
mardi 14 juillet 2015
L'AZILE LE PLUS SÛR - FORMULAIRE D'ADMISSION 11-46 - "Géantes Steppes"
Cette semaine, avec le mercure qui grimpe inexorablement sous les maillots, on aurait pu rendre un vibrant hommage au géant Ronny, le grand poète biérologue cher au coeur du Bon Craignos en chef, mais on a plutôt choisi un passage de témoin et la venue dans l'Azile des compères freaks Stéphane & Didier de feu l'émission "Stoned Circus", qui vient tout juste de tirer sa révérence après avoir soufflé leurs 20 printemps.
Une évaporation de guitares fuzz sous forme de vapeurs mauves qui piquent les yeux, aussi émouvante que la disparition de la Cinq, et l'occasion de distiller avec eux du psyché contemporain et vintage, du franco-turc passablement tordu, et le tout dernier opus d'acid-folk de Glasgow de Trembling Bells, à fond dans le schmürtz.
Joshua Abrams revivifie lui la tradition du guembri des Gnaoua marocains avec sa Natural Information Society et la transporte vers de nouvelles dimensions mystico-imaginaires, et vous en reprendrez bien deux louches pour votre peine.
Le projet londonien Blood Music, chouchou de l'Azile 2013, fait son come-back avec un nouveau maxi électro-industriel à vous faire oublier la dette grecque, tandis que Nick Forté éminence grise du combo noise ricain Raspberry Bulbs fait plutôt dans l'electro-acoustique fractale façon Tex Avery.
Mutamassik pince nos cordes sensibles et excite la sono mondiale avec sans conteste le meilleur disque électro-arabisant de l'année, choukrane miss Giulia Loli !
MazzSacre opère à vif et sans tronçonneuse avec un genre d'electro-free jazz également assez orientalisant, mais made in Cracovie. Yonatan Kretzmer, le sax ténor originaire issu du nu jazz de Tel Aviv, confirme tout le bien qu'on pense de lui depuis le formulaire d'admission XI-17. Enfin, le Kolossal Peter Brötzmann expire sa colonne d'air dans le tube Lonely Woman du regretté Ornette, et touche le tréfonds du coeur des choses.
Une évaporation de guitares fuzz sous forme de vapeurs mauves qui piquent les yeux, aussi émouvante que la disparition de la Cinq, et l'occasion de distiller avec eux du psyché contemporain et vintage, du franco-turc passablement tordu, et le tout dernier opus d'acid-folk de Glasgow de Trembling Bells, à fond dans le schmürtz.
Joshua Abrams revivifie lui la tradition du guembri des Gnaoua marocains avec sa Natural Information Society et la transporte vers de nouvelles dimensions mystico-imaginaires, et vous en reprendrez bien deux louches pour votre peine.
Le projet londonien Blood Music, chouchou de l'Azile 2013, fait son come-back avec un nouveau maxi électro-industriel à vous faire oublier la dette grecque, tandis que Nick Forté éminence grise du combo noise ricain Raspberry Bulbs fait plutôt dans l'electro-acoustique fractale façon Tex Avery.
Mutamassik pince nos cordes sensibles et excite la sono mondiale avec sans conteste le meilleur disque électro-arabisant de l'année, choukrane miss Giulia Loli !
MazzSacre opère à vif et sans tronçonneuse avec un genre d'electro-free jazz également assez orientalisant, mais made in Cracovie. Yonatan Kretzmer, le sax ténor originaire issu du nu jazz de Tel Aviv, confirme tout le bien qu'on pense de lui depuis le formulaire d'admission XI-17. Enfin, le Kolossal Peter Brötzmann expire sa colonne d'air dans le tube Lonely Woman du regretté Ornette, et touche le tréfonds du coeur des choses.
samedi 4 juillet 2015
L'AZILE LE PLUS SÛR - FORMULAIRE D'ADMISSION 11-45 - "Ouais Pasqua, mieux qu'en 68"
Ces derniers temps, ça été mouvementé à Rennes à cause des chauffeurs de taxis et des chauffeurs UberPop. Pendant que tout ce beau monde était en train de se taper dessus, votre Azile préféré en a profité pour créer un service concurrent à UberPop....
Maintenant UberPop n'existe plus pour le moment et ça laisse le route libre pour AzilePop. Il n y a pas de raison que l'on ne s'en mette pas plein les poches non plus grâce à des ringards pauvres de gauche qui acceptent de gagner illégalement quelques picaillons en faisant un boulot ingrat comme leur physique, pour le bien des millions d'euros que ça nous rapporte.
En plus là les taxis vont pouvoir encore s'exciter car avec le service AzilePop, comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessous, on transporte 32 personnes par voiture grâce à une astuce de génie qui vient de moi évidemment. Du coup le prix de la course est ridiculement bas pour l'usager qui, au passage, ne manque pas l'occasion de mettre un pouce aux taxis.
Pas de RMC diffusé dans les véhicules AzilePop mais l'émission l'Azile le + sûr exclusivement. Et cette semaine, la tête de cerf forcément un chouia farcie , mais les cages à miel bien décrassées, l'Azile se branche sur la clim' du 94 pour un programme 220V à décongeler les plus dur(e)s à cuir.
Ça attaque avec un passing-shot et un coup double de Vitas Guerulaïtis, en pleine belgitude des choses, et une ode au fameux Carrefour des Légendes, celui qu'on ne peut pas rater, juste après la rue du Néant...
Ça enchaîne fissa avec le Ifa y Xango, cette toute nouvelle sensation belgo-brésilienne, idéale pour animer vos communions. SSBT, ça tripatouille à tout va et ça accroche sévère, un peu comme si Keiji Haino croisait le fer avec Keith Rowe et le batteur du Muppet Show.
Upsilon Acrux font leurs tout 1ers pas dans l'Azile, ce qui est fort émouvant, et qui démontre que tout peut arriver en 20 ans de carrière impeccable de rock régressif et tout en opposition. Une séquence spéciale chansons païennes positives du 21ème nous permet de retrouver la paire fondue d'art brut mécanisé et massif : Frédéric Le Junter & Dominique Repecaud, ainsi qu'une nouvelle complainte du griot carbonisé du Faubourg Saint-Antoine : Ghédalia T.', qui lâche cette fois ses chiens sur Bisou, une toute jeune marque destinée à pénètrer à sec le marché du disque.
STITSR envoie quelques effluves de patchouli post-Riley, ce qui n'est pas nous déplaire, alors que le mythique kid de Cincinnati, C. Spencer Yeh, fait +tôt dans le revival chansonnettes sans textes et râles du fond de la gorge amplifiés.
Quand Dave Rempis commence à souffler dans sa tuyauterie en hyper-ventilation, on se dit que quelque chose a vraiment dû péter dans la clim' des studios. Pour mater l'incendie, et retrouver un peu de sérénité, on se termine avec un bon vieux Dreyblatt en mode crémation balinaise.
En cas de mal aux cheveux ou de sécheresse des muqueuses, pas de valses hésitations : repassez-vous la lotion spéciale Azile (fonctionne sur les animaux de compagnie)
Maintenant UberPop n'existe plus pour le moment et ça laisse le route libre pour AzilePop. Il n y a pas de raison que l'on ne s'en mette pas plein les poches non plus grâce à des ringards pauvres de gauche qui acceptent de gagner illégalement quelques picaillons en faisant un boulot ingrat comme leur physique, pour le bien des millions d'euros que ça nous rapporte.
En plus là les taxis vont pouvoir encore s'exciter car avec le service AzilePop, comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessous, on transporte 32 personnes par voiture grâce à une astuce de génie qui vient de moi évidemment. Du coup le prix de la course est ridiculement bas pour l'usager qui, au passage, ne manque pas l'occasion de mettre un pouce aux taxis.
Pas de RMC diffusé dans les véhicules AzilePop mais l'émission l'Azile le + sûr exclusivement. Et cette semaine, la tête de cerf forcément un chouia farcie , mais les cages à miel bien décrassées, l'Azile se branche sur la clim' du 94 pour un programme 220V à décongeler les plus dur(e)s à cuir.
Ça attaque avec un passing-shot et un coup double de Vitas Guerulaïtis, en pleine belgitude des choses, et une ode au fameux Carrefour des Légendes, celui qu'on ne peut pas rater, juste après la rue du Néant...
Ça enchaîne fissa avec le Ifa y Xango, cette toute nouvelle sensation belgo-brésilienne, idéale pour animer vos communions. SSBT, ça tripatouille à tout va et ça accroche sévère, un peu comme si Keiji Haino croisait le fer avec Keith Rowe et le batteur du Muppet Show.
Upsilon Acrux font leurs tout 1ers pas dans l'Azile, ce qui est fort émouvant, et qui démontre que tout peut arriver en 20 ans de carrière impeccable de rock régressif et tout en opposition. Une séquence spéciale chansons païennes positives du 21ème nous permet de retrouver la paire fondue d'art brut mécanisé et massif : Frédéric Le Junter & Dominique Repecaud, ainsi qu'une nouvelle complainte du griot carbonisé du Faubourg Saint-Antoine : Ghédalia T.', qui lâche cette fois ses chiens sur Bisou, une toute jeune marque destinée à pénètrer à sec le marché du disque.
STITSR envoie quelques effluves de patchouli post-Riley, ce qui n'est pas nous déplaire, alors que le mythique kid de Cincinnati, C. Spencer Yeh, fait +tôt dans le revival chansonnettes sans textes et râles du fond de la gorge amplifiés.
Quand Dave Rempis commence à souffler dans sa tuyauterie en hyper-ventilation, on se dit que quelque chose a vraiment dû péter dans la clim' des studios. Pour mater l'incendie, et retrouver un peu de sérénité, on se termine avec un bon vieux Dreyblatt en mode crémation balinaise.
En cas de mal aux cheveux ou de sécheresse des muqueuses, pas de valses hésitations : repassez-vous la lotion spéciale Azile (fonctionne sur les animaux de compagnie)
samedi 27 juin 2015
L'AZILE LE PLUS SÛR - FORMULAIRE D'ADMISSION 11-44 - "Tapette Fest, le Modèle du Pathos"
Cette semaine, la maison de retraite de l'Azile vous propose un focus intégralement en couleurs sur le festival TAPETTE FEST VIII "FESTIVAL DU PATHOS III", organisé présentement ce week-end des 26 & 27 juin 2015 sur le site du charmant village de Campanéac dans le 56, non loin de la future ex-statue de JPII.
Une émission toute en sobriété et en retenue en compagnie de M. Guy Delbor, le programmateur du Tapette Fest et de 2 bénévoles, pour mieux disserter sur la 20aine de groupes programmés cette année au TF VIII.
Du black metal symphonique de l'Est et pour ta mère, du hip hop de crevards et de salons, du grindcore au violon, de la noise digitale avec des boîtes à rythmes à la sauce Phil Collins, des covers sensationnelles de Renaud, de la noise apocalyptique et à l'eucalyptus de Saint-Etienne et cerise sur le cocotier, un bonux inédit non diffusé à la radio par manque de contact sur clé d'un tout nouveau groupe de bal du truculent Èlg d'Opéra Mort : Orgue Agnès.
Pour éviter que le prochain qui moufte soit dévoré par des loutres, offrez lui l'Azile spécial biberonné par le géant Atlas
Une émission toute en sobriété et en retenue en compagnie de M. Guy Delbor, le programmateur du Tapette Fest et de 2 bénévoles, pour mieux disserter sur la 20aine de groupes programmés cette année au TF VIII.
Du black metal symphonique de l'Est et pour ta mère, du hip hop de crevards et de salons, du grindcore au violon, de la noise digitale avec des boîtes à rythmes à la sauce Phil Collins, des covers sensationnelles de Renaud, de la noise apocalyptique et à l'eucalyptus de Saint-Etienne et cerise sur le cocotier, un bonux inédit non diffusé à la radio par manque de contact sur clé d'un tout nouveau groupe de bal du truculent Èlg d'Opéra Mort : Orgue Agnès.
Pour éviter que le prochain qui moufte soit dévoré par des loutres, offrez lui l'Azile spécial biberonné par le géant Atlas
dimanche 21 juin 2015
L'AZILE LE PLUS SÛR - FORMULAIRE D'ADMISSION 11-43 - "les Hauts-Parleurs sont des Machines à Rêves (Jac Berrocal)"
Vendredi à l'Azile Club on a fêté la 30ème édition de La Nuit du Bal de l'Azile Masqué avec DJ Créole Con Pagny fidèle au poste depuis la première édition.
Ceux qui y étaient ont encore des souvenirs plein la tête, comme on dit sur France 3 parce qu'ils sont ringards. En effet...ils étaient tous là sans exception. Tous les musiciens qui ont fait l'Azile depuis le 19 juin 1986 ont fait le déplacement masqués.
Comme tous les ans, hommage a été rendu à l'acteur-humoriste Coluche décédé lors d'un accident de la route alors qu'il se rendait à la première édition de cette Nuit du Bal de l'Azile Masqué.
Du coup, Coluche n'aura jamais connu cet événement. Il n'aura jamais connu une seule édition de l'Azile le + sûr non plus, d'ailleurs.
Rien que pour cela, vous pouvez considérer que vous êtes une bande de veinards de pouvoir écouter l'émission semaine après semaine et recevoir dans vos oreilles cette heure et demie de qualité musicale extraordinaire. Et le programme de cette semaine ne contredit pas la règle car l'Azile vous offre une nouvelle tripotée de pièces ultra chaudes à emporter et transporter partout.
Un hommage au regretté maestro du sax alto et inventeur de l'harmolodie, Ornette Coleman, avec deux titre assez rares : le free afro funk du Prime Time des années 80 pour démarrer le programme et la musique tout aussi hirsute que subversive de son fameux trio en 1966.
La dernière galette de M. Max-High Wolf, qui marque un sacré virage avec un mélange lumineux entre rythmes traditionnels, guitares fantômes du Sahel et électronique nettement plus enjouée et dansante que celle de Black Zone Myth Chant.
Sightings font un peu moins dans la dentelle et envoient une nouvelle salve de noise hardcore martelée, qui marque l'hallali du combo new-yorkais. Ata Ebtekar, alias Sote, se fend lui d'une série de pièces électroniques tout aussi frénétiques que fracturées et à vous affoler le palpitant. Les charmantes danoises Selvhenter font dans la gymnastique rythmique sur fond de faux new age, sur un split 45 tours bien senti aux cotés de The Ex.
Le trio Katharina Weber-Fred Frith-Fredy Studer roule des mécaniques désarticulées avec un sens de la combinaison d'harmoniques totalement inouï. Le quartet autricho-tchèquo-francais Duthoit / Hautzinger / Scellander / Vrba se surpasse dans l'impro non idiomatique réglée au quart de tons, tandis que le jeune quatuor orléanais Walabix croise le fer avec le trompettiste flamand Bart Maris lors d'un concert au Petit Faucheux à Tours.
John Dikeman de Cactus Truck remet le couvert avec son trio Universal Indians et en compagnie du vétéran Joe McPhee, et là on se dit franchement que le free incendiaire à la sauce Ornette Coleman n'est définitivement pas mort. L'Adelaide Symphony Orchestra met un dernier point d'orgue au programme, avec la conduction d'une vraie pièce à dormir debout d'Oren Ambarchi.
Parce que la Beauté est chose rare, avec l'Azile offrez-vous la Clef Des Champs !
Ceux qui y étaient ont encore des souvenirs plein la tête, comme on dit sur France 3 parce qu'ils sont ringards. En effet...ils étaient tous là sans exception. Tous les musiciens qui ont fait l'Azile depuis le 19 juin 1986 ont fait le déplacement masqués.
Comme tous les ans, hommage a été rendu à l'acteur-humoriste Coluche décédé lors d'un accident de la route alors qu'il se rendait à la première édition de cette Nuit du Bal de l'Azile Masqué.
Du coup, Coluche n'aura jamais connu cet événement. Il n'aura jamais connu une seule édition de l'Azile le + sûr non plus, d'ailleurs.
Rien que pour cela, vous pouvez considérer que vous êtes une bande de veinards de pouvoir écouter l'émission semaine après semaine et recevoir dans vos oreilles cette heure et demie de qualité musicale extraordinaire. Et le programme de cette semaine ne contredit pas la règle car l'Azile vous offre une nouvelle tripotée de pièces ultra chaudes à emporter et transporter partout.
Un hommage au regretté maestro du sax alto et inventeur de l'harmolodie, Ornette Coleman, avec deux titre assez rares : le free afro funk du Prime Time des années 80 pour démarrer le programme et la musique tout aussi hirsute que subversive de son fameux trio en 1966.
La dernière galette de M. Max-High Wolf, qui marque un sacré virage avec un mélange lumineux entre rythmes traditionnels, guitares fantômes du Sahel et électronique nettement plus enjouée et dansante que celle de Black Zone Myth Chant.
Sightings font un peu moins dans la dentelle et envoient une nouvelle salve de noise hardcore martelée, qui marque l'hallali du combo new-yorkais. Ata Ebtekar, alias Sote, se fend lui d'une série de pièces électroniques tout aussi frénétiques que fracturées et à vous affoler le palpitant. Les charmantes danoises Selvhenter font dans la gymnastique rythmique sur fond de faux new age, sur un split 45 tours bien senti aux cotés de The Ex.
Le trio Katharina Weber-Fred Frith-Fredy Studer roule des mécaniques désarticulées avec un sens de la combinaison d'harmoniques totalement inouï. Le quartet autricho-tchèquo-francais Duthoit / Hautzinger / Scellander / Vrba se surpasse dans l'impro non idiomatique réglée au quart de tons, tandis que le jeune quatuor orléanais Walabix croise le fer avec le trompettiste flamand Bart Maris lors d'un concert au Petit Faucheux à Tours.
John Dikeman de Cactus Truck remet le couvert avec son trio Universal Indians et en compagnie du vétéran Joe McPhee, et là on se dit franchement que le free incendiaire à la sauce Ornette Coleman n'est définitivement pas mort. L'Adelaide Symphony Orchestra met un dernier point d'orgue au programme, avec la conduction d'une vraie pièce à dormir debout d'Oren Ambarchi.
Parce que la Beauté est chose rare, avec l'Azile offrez-vous la Clef Des Champs !
DJ CREOLE CON PAGNY
dimanche 14 juin 2015
L'AZILE LE PLUS SÛR - FORMULAIRE D'ADMISSION 11-42 - "Qui Casse L'Assiette Ramasse Les Miettes"
Dans 3 semaines, commence le Tour de France. Pour beaucoup de gens, cette compétition cycliste est l'événement de l'année et à ce titre, l'Azile se devait d'avoir son concurrent.
C'est pourquoi je suis allé exercer mon droit d'Azile auprès du Directeur du Tour, Christian Prudhomme, et ainsi, imposer notre meilleur cycliste.
C'est pourquoi je suis heureux de vous annoncer, aujourd'hui, que les fans du Tour de France et de l'Azile pourront supporter, cette année, Samuel-Boniface Zemmour qui sera bien sur la ligne de départ le 4 juillet.
Même s'il ne s'attend pas à faire partie des premiers rôles de la compétition car il n'est dopé qu'au free-jazz, il met beaucoup de coeur à l'ouvrage lors de ses entrainements. Vous serez, bien entendu, informés tous les jours par nos journalistes sportifs de talent de ses performances sur Azile FM.
D'ici là, sur Azile FM, vous pouvez écouter l'étape 42 de l'Azile le + Sûr. Et pour ce nouveau numéro , on n'y va pas avec le dos de la cuillère, avec une bonne dose de sélections ultra torrides z'et atypiques, sans aucun dénominateur commun.
Spray Paint, c'est le Texas en mode free rock, et du skronk comme vous en avez toujours rêvé : furieusement rugueux, aride et zébré d'électricité par les tornades tropicales.
Un vrai comeback inespéré cette semaine aussi, avec les "I", qui sévissaient du côté de Saint-Etienne à l'époque de la fièvre verte, avec un funk in opposition de derrière les fagots mâtiné de textes aussi absurdes que désespérants.
The Wild Classical Music Ensemble continuent de monopoliser les charts de l'Azile avec leur nouveau tube idéal pour gueuler dans les karaokés flamands.
Le cairote Islam Chipsy fait encore monter la température de quelques degrés, en malmenant son Yamaha PSR OR-700, dans une transe chaâbi frénético-épileptique qui mène à l'extase.
Une séquence hypra-goutue d'électronique épicée avec la Neue Deutsche Welle (à prononcer "Noyeux Doilltcheux Véleux", danke à Erik D pour la prononciation de Populare Mechanik, puis un alias de Piero "Moggi" Umiliani en mode jungle fantôme sur un vieux disque de librairie sonore méconnu, et enfin un nouvel Acolytes, parce que le britannique D.Shan le mérite bien.
Une bonne rasade de jazz free quasi abyssin made in Chicago avec Michael Zerang et ses Blue Lights, et on reprendrait bien jusqu'à plus soif.
Un saut dans la banlieue chaude d'Hackney au nord-est de Londres pour se remettre, en dégustant un cocktail énergisant d'impro au Cafée Oto, suivi d'une invasion de diptères Tipulidae, les cousins des moustiques qui caressent sans piquer, excités par la performance des norvégiens Platform en compagnie de Xavier Charles.
Les vétérans de l'underground Famlende Forsøk avec leur poète intergalactique BRT ferment le bal avec un trip hallucinatoire recuit au soleil de minuit des fjords du sud-est.
L'Azile, le plus sûr programme multifonctions pour décongeler, mixer et réchauffer l'ambiance de votre salon avec un simple clic sur Lire la suite
C'est pourquoi je suis allé exercer mon droit d'Azile auprès du Directeur du Tour, Christian Prudhomme, et ainsi, imposer notre meilleur cycliste.
C'est pourquoi je suis heureux de vous annoncer, aujourd'hui, que les fans du Tour de France et de l'Azile pourront supporter, cette année, Samuel-Boniface Zemmour qui sera bien sur la ligne de départ le 4 juillet.
Même s'il ne s'attend pas à faire partie des premiers rôles de la compétition car il n'est dopé qu'au free-jazz, il met beaucoup de coeur à l'ouvrage lors de ses entrainements. Vous serez, bien entendu, informés tous les jours par nos journalistes sportifs de talent de ses performances sur Azile FM.
D'ici là, sur Azile FM, vous pouvez écouter l'étape 42 de l'Azile le + Sûr. Et pour ce nouveau numéro , on n'y va pas avec le dos de la cuillère, avec une bonne dose de sélections ultra torrides z'et atypiques, sans aucun dénominateur commun.
Spray Paint, c'est le Texas en mode free rock, et du skronk comme vous en avez toujours rêvé : furieusement rugueux, aride et zébré d'électricité par les tornades tropicales.
Un vrai comeback inespéré cette semaine aussi, avec les "I", qui sévissaient du côté de Saint-Etienne à l'époque de la fièvre verte, avec un funk in opposition de derrière les fagots mâtiné de textes aussi absurdes que désespérants.
The Wild Classical Music Ensemble continuent de monopoliser les charts de l'Azile avec leur nouveau tube idéal pour gueuler dans les karaokés flamands.
Le cairote Islam Chipsy fait encore monter la température de quelques degrés, en malmenant son Yamaha PSR OR-700, dans une transe chaâbi frénético-épileptique qui mène à l'extase.
Une séquence hypra-goutue d'électronique épicée avec la Neue Deutsche Welle (à prononcer "Noyeux Doilltcheux Véleux", danke à Erik D pour la prononciation de Populare Mechanik, puis un alias de Piero "Moggi" Umiliani en mode jungle fantôme sur un vieux disque de librairie sonore méconnu, et enfin un nouvel Acolytes, parce que le britannique D.Shan le mérite bien.
Une bonne rasade de jazz free quasi abyssin made in Chicago avec Michael Zerang et ses Blue Lights, et on reprendrait bien jusqu'à plus soif.
Un saut dans la banlieue chaude d'Hackney au nord-est de Londres pour se remettre, en dégustant un cocktail énergisant d'impro au Cafée Oto, suivi d'une invasion de diptères Tipulidae, les cousins des moustiques qui caressent sans piquer, excités par la performance des norvégiens Platform en compagnie de Xavier Charles.
Les vétérans de l'underground Famlende Forsøk avec leur poète intergalactique BRT ferment le bal avec un trip hallucinatoire recuit au soleil de minuit des fjords du sud-est.
L'Azile, le plus sûr programme multifonctions pour décongeler, mixer et réchauffer l'ambiance de votre salon avec un simple clic sur Lire la suite
Inscription à :
Articles (Atom)