Grâce au dynamisme et à la force de volonté des jeunes de l'association des "Etudiants du Parti anti-vieux" (E.P.A.V.), nous avons inauguré la première journée anti-vieux de l'Azile cette année.
On le sait tous, les vieux sont des nuisibles à l'instar d'un sac poubelle en plein milieu d'un trottoir. On peut même les trouver complètement similaires de part l'odeur d'ailleurs. Les vieux sont presque aussi pénibles que les sans domicile qui eux, en plus, dorment sur NOS trottoirs financés par NOS impôts, et ce, sans bourse délier. Un vrai scandale !
Donc l' E.P.A.V. a décidé de créer une journée anti-vieux à l'Azile mercredi dernier afin de leur rendre, l'espace de 24 heures, symboliquement la place de gangrène de la société qu'ils méritent. Toutes les personnes de plus de 80 ans étaient obligées par décret de se cacher le visage avec une bassine ou un masque de Pierre Gattaz. Le masque de mon ami Pierrot était, évidemment, dans le but de rayonner de charisme en public.
Bien sûr, tout signe d'appartenance à un parti politique de pouilleux de gauche était interdit sous peine de lapidation. Malheureusement personne n'a été candidat. C'est dommage, je me serais bien défoulé, mais bon...ce sera peut être pour l'année prochaine. Je n'ai aucune raison de choyer les vieux après tout, ils n'écoutent pas l'Azile le + sûr. Ils ont bien tort d'ailleurs car cette semaine encore l'Azile est sur le pont, car Oui !, comme aux
grandes heures de Croque-Vacances, nous aussi nous pensons à votre
progéniture désœuvrée avec ce programme tout aussi éducatif que
récréatif.
Dans la série des chouettes reprises pour la joie des plus grands comme
des petits, ça démarre avec une sucrerie de traviole de 93 de Pram et la réédition vinylique de leurs deux premiers opus longs. On fait connaissance avec Sun Foot,
de nouveaux amis adeptes des rondes endiablées et rythmes bancals de
l'autre côté de l'Atlantique côté Pacifique, qui nous écrivent de
Portland, Oregon. Keyvane Alinaghi alias Hassan K. est un genre de globe-trotter, inventeur de santoors automates et capable d'envoyer du gros bois à lui tout seul.
Jason Willett de Megaphone et et Klimberly Terry de Knock'em Dead Records ont eu la riche idée de republier le fameux " Camera (In focus) Camera (Al Riparo) " du projet à géométrie mutante Vidéo-Aventures de notre ami Grimo, histoire de nous rappeler que fin 81, avant Vive La Crise, on savait rire Z'et chanter. Avec uKanDanZ aussi on est supra gâtés, avec des tubes qui claquent comme du Frizzy Pazzy.
Le roi du synthé californien et ami des toucans Spencer Clark,
alias Charles Berlitz, Black Joker, Vodka Soap ou Monopoly Child Star
Searchers, n'est certainement pas un cousin de Bud Spencer ni un
lointain neveu de Petula, mais rien moins que l'ex-moitié du regretté
duo les Skaters, et nouveau partenaire du finnois Tomutonttu au sein de Tarzana, pour un numéro de jonglage grotesque totalement inouï qui force le respect. Rien Virgule
subissent une nouvelle indigestion de canard du Sud-Ouest, ce qui les
force régulièrement à sortir de leur grange pour se défouler.
Sho Shin,
un autre genre de duo qui nous vient pas de Cochinchine, et qui nous
avait passablement excités l'an passé avec un live chez Lux, confirment vraiment tout le mal qu'on
peut penser de la mixture qu'ils mettent dans la gamelle du chat.
On continue notre exploration du solo totalement absolu cordes basses-électroniques de Joachim Florent, le tiers du power-combo Jean Louis
à lui tout seul, en attendant de le revoir in vivo et à poil avec sa
mère-grand et en compagnie du nouveau trio de free tellurique WAR dans un tout nouveau lieu dans le bourg jeudi 25 février prochain.
L'orchestre Zeitkratzer reprend en chœur l'Aus den sieben Tagen
écrit courant mai 68 par Karlheinz Stockhausen, cette fois avec le
samouraï Keiji Haino lui-même, ce qui nous donne l'occasion de massacrer
une nouvelle fois la langue de notre pote Hölderlin.
Enfin, et afin d'éviter la fin qui sent le roussi, l'Azile vous tire sa
révérence avec sa demie-heure syndicale de bonux à picorer en
baladodiffusion et en forme de revenez-y de cette joyeuse ménagerie.
Pour éviter de vous morfondre, laissez-vous glisser dans le grand bain à consommer sans bulles de l'Azile
m
dimanche 21 février 2016
lundi 15 février 2016
L'AZILE LE PLUS SÛR - ETAGE 12 PORTE 23 (version longue inédite) - "Plage interdite aux Éléphants"
Autant il est possible, en France, de cambrioler une bijouterie située juste en face de l'Elysée de ce pays "en état de guéguerre", autant à l'Azile c'est une autre histoire. Nous ne sommes pas gérés par des larves socialistes et ça change tout. Nous sommes tous à droite car nous militons, avant tout, pour des gens intègres. C'est à ce titre que nous soutenons la candidature à la primaire de droite de Jean-François Copé !
Vendredi, le terroriste Luc-Vivien Renaudin a tenté de s'introduire à l'Azile avec l'objectif de prendre des gens en otage dans le but d'obliger la radio à diffuser "les victoires de la musique" afin de répandre la culture musicale niaise, beauf et bas-de-gamme à toute notre communauté.
Malgré sa discrétion, la sécurité de l'Azile l'a repéré et a mis fin à son projet d'attaque. Comme il est paraplégique, elle n'a eu aucun mal à le faire. Daniel-Hubert Paupe, celui qui poussait sa chaise roulante a été, lui aussi, appréhendé et inculpé de complicité de tentative d'attentat musical. Nul doute qu'avec des glands socialistes, les choses se seraient passées bien plus mal pour nos oreilles.
Par contre, votre animateur préféré n'a pu empêcher l'attaque en traître d'un troupeau de microbes de l'hiver pires encore que ce Tombovirus de sinistre mémoire qui contaminait les planètes. Fort heureusement, les chuintements disgracieux et autres irritations des muqueuses ont pu être atténués à l'antenne avec le concours de petites pastilles octogonales à la menthe à l'efficacité redoutable, et à qui nous dédions donc, fort justement, ce numéro 23 plutôt que de le dédier à la chaîne de télévision de France du même nom et qui ne présente aucun intérêt.
La petite réunion de famille entre Mombu & Mosca Violenta, 2 sax-basse-2 batteries, remet les idées à leur place tout en secouant bien la tête. Pour se chauffer encore un peu, Yat-Kha, le combo de Touva du chamane Albert Kuvezin, poursuit sa fusion entre rock, chant khöömei et traditions de la taïga, avec un live à vous faire fondre la Sibérie toute entière. Les âmes damnées de l'occulte black metal powertrio Aluk Todolo se sont débarrassées de leurs oripeaux pour mieux épurer leur transe à base de riffs sataniques et se concentrer sur l'énergie psyché-prog qui est en eux. Gustafsson, Pupillo et Chippendale mélangent leur ADN de manière plus malsaine encore, mais tout aussi réjouissante.
Le 4ème opus fort entêtant des Pheromoans démontre qu'ils sont bien les chantres d'une certaine pop londonienne oblique, et comme l'Azile est assez tordu lui aussi, forcément on vous propose le titre le plus bizarre et insifflotable de l'alboum. Quant au second du compositeur de Brooklyn Daniel Wohl, c'est une mixture incroyablement relevée où se mélangent textures électroniques et acoustiques, et à peu près tout le gotha des musiques nouvelles US : Bang on a Can All-Stars, Mivos Quartet, Mantra Percussion et tutti frottis.
Dans la série des rééditions salvatrices, RVNGIntl. ressort une obscure musicassette du milieu des années 80 de la performeuse californienne Anna Homler avec Steve Moshier. A peine remis de ses frasques avec Blixa Bargeld, le guitariste reconverti en honorable compositeur de musiques de films Teho Teardo offre un tapis de cordes sensibles électrifiées aux fameux films muets de Man Ray. Enfin, Astor, projet du londonien d'adoption Mark Harwood originaire de Ferntree Gully, dans la banlieue de Melbourne et boss de Penultimate Press, navigue entre invention electro à koustiche à base de sons naturels et trouvés, et onirisme zébré de perturbations fantomatiques.
Le Double Trouble du sax tenor teuton Peter Ehwald nous ramène aux fondamentaux du jazz frit, tandis que Protean Reality, le nouveau trio germano-new-yorkais du sublissime jeune sax alto Chris Pitsiokos renoue avec un certain jazz nerveux à la façon du Prime Time d'O. Coleman.
Pour le bouquet final, le britannique Will Bolton se raccroche aux branches chamarrées d'Eilean Rec., avant un décollage à la verticale vers les plages peuplées de coquillages tintinnabulants et de titres bonux délirants de cette édition deluxe hyper- extensive.
Sentez l'air du temps en laissant monter la fièvre de l'Azile en vous
Vendredi, le terroriste Luc-Vivien Renaudin a tenté de s'introduire à l'Azile avec l'objectif de prendre des gens en otage dans le but d'obliger la radio à diffuser "les victoires de la musique" afin de répandre la culture musicale niaise, beauf et bas-de-gamme à toute notre communauté.
Malgré sa discrétion, la sécurité de l'Azile l'a repéré et a mis fin à son projet d'attaque. Comme il est paraplégique, elle n'a eu aucun mal à le faire. Daniel-Hubert Paupe, celui qui poussait sa chaise roulante a été, lui aussi, appréhendé et inculpé de complicité de tentative d'attentat musical. Nul doute qu'avec des glands socialistes, les choses se seraient passées bien plus mal pour nos oreilles.
Par contre, votre animateur préféré n'a pu empêcher l'attaque en traître d'un troupeau de microbes de l'hiver pires encore que ce Tombovirus de sinistre mémoire qui contaminait les planètes. Fort heureusement, les chuintements disgracieux et autres irritations des muqueuses ont pu être atténués à l'antenne avec le concours de petites pastilles octogonales à la menthe à l'efficacité redoutable, et à qui nous dédions donc, fort justement, ce numéro 23 plutôt que de le dédier à la chaîne de télévision de France du même nom et qui ne présente aucun intérêt.
La petite réunion de famille entre Mombu & Mosca Violenta, 2 sax-basse-2 batteries, remet les idées à leur place tout en secouant bien la tête. Pour se chauffer encore un peu, Yat-Kha, le combo de Touva du chamane Albert Kuvezin, poursuit sa fusion entre rock, chant khöömei et traditions de la taïga, avec un live à vous faire fondre la Sibérie toute entière. Les âmes damnées de l'occulte black metal powertrio Aluk Todolo se sont débarrassées de leurs oripeaux pour mieux épurer leur transe à base de riffs sataniques et se concentrer sur l'énergie psyché-prog qui est en eux. Gustafsson, Pupillo et Chippendale mélangent leur ADN de manière plus malsaine encore, mais tout aussi réjouissante.
Le 4ème opus fort entêtant des Pheromoans démontre qu'ils sont bien les chantres d'une certaine pop londonienne oblique, et comme l'Azile est assez tordu lui aussi, forcément on vous propose le titre le plus bizarre et insifflotable de l'alboum. Quant au second du compositeur de Brooklyn Daniel Wohl, c'est une mixture incroyablement relevée où se mélangent textures électroniques et acoustiques, et à peu près tout le gotha des musiques nouvelles US : Bang on a Can All-Stars, Mivos Quartet, Mantra Percussion et tutti frottis.
Dans la série des rééditions salvatrices, RVNGIntl. ressort une obscure musicassette du milieu des années 80 de la performeuse californienne Anna Homler avec Steve Moshier. A peine remis de ses frasques avec Blixa Bargeld, le guitariste reconverti en honorable compositeur de musiques de films Teho Teardo offre un tapis de cordes sensibles électrifiées aux fameux films muets de Man Ray. Enfin, Astor, projet du londonien d'adoption Mark Harwood originaire de Ferntree Gully, dans la banlieue de Melbourne et boss de Penultimate Press, navigue entre invention electro à koustiche à base de sons naturels et trouvés, et onirisme zébré de perturbations fantomatiques.
Le Double Trouble du sax tenor teuton Peter Ehwald nous ramène aux fondamentaux du jazz frit, tandis que Protean Reality, le nouveau trio germano-new-yorkais du sublissime jeune sax alto Chris Pitsiokos renoue avec un certain jazz nerveux à la façon du Prime Time d'O. Coleman.
Pour le bouquet final, le britannique Will Bolton se raccroche aux branches chamarrées d'Eilean Rec., avant un décollage à la verticale vers les plages peuplées de coquillages tintinnabulants et de titres bonux délirants de cette édition deluxe hyper- extensive.
Sentez l'air du temps en laissant monter la fièvre de l'Azile en vous
lundi 8 février 2016
L'AZILE LE PLUS SÛR - ETAGE 12 PORTE 22 (version longue inédite) - "Le Martien n'a plus peur de Rien"
Cette semaine, j'aimerais adresser toutes mes félicitations à la famille Chandeleur, Jean-Farid, Daniel-Franck, Gisèle-Martine, et même leur chien Albert-Patrick.
Cette famille a été sélectionnée parmi plus de mille candidates pour porter à bien le projet "L'Azile sur Mars". Le but étant d'exporter l'Azile sur Mars et d'y créer un nouveau monde sans socialisme.
Se débarrasser des bons à rien de mauviettes socialistes, c'est le voeu caressé depuis toujours par toutes les personnes dignes de la planète. Et c'est la raison pour laquelle nous avons monté, avec l'appui des associations "Bonheur à Droite" et "Dehors les pauvres" ce projet ambitieux.
Les Chandeleur ont montré, tout au long de notre processus de sélection, une aversion fort logique envers les sans-dents, les sans-emploi, les sans-abri, bref ...les sans-rien. Le chien Albert-Patrick est même capable de détecter les gens qui touchent moins de 1100 € par mois pour les attaquer ! C'est même la grande fierté de Daniel-Franck d'avoir réussi à le dresser si bien et on le comprend. Nous avons été bluffé ! Heureusement pour nos stagiaires sous-payés qu'ils n'étaient pas dans les parages ! C'est la famille idéale et très motivée qui nous aidera à nous défaire définitivement de ces êtres étranges venus d'ailleurs de socialistes.
Ne vous emballez pas trop quand même car d'ici à ce que nous devenions Martiens de Droite, il y aura bon nombre de sessions de l'Azile le + sûr qui auront coulé sous les ponts. A commencer par ce volume 22. Et au menu, cette semaine, de cette nouvelle pochade radiophonique, des révélations sensationnelles sur les habitants de cette toute nouvelle 9ème planète qui carbure entièrement au gaz.
Pour bien finir ou pas, Gemini Forque & Claudine Coule, les deux orphelines bien connues depuis une 30aine d'années sous l'alias Les Deux Filles,
se sont rabibochées pour nous faire décoller depuis Lourdes jusqu'en
Inde, avec quelques oeillades aux Brian Eno, Pascal Comelade et autre
Penguin Café Orchestra mâtinées de field recordings de leurs alpages,
dans un genre de rêve éveillé en dilatation temporelle inspiré par les
eaux troubles de Solaris. Et c'est pas les 29 minutes de bonux offertes
par la maison qui vont contrecarrer ce plan de vol.
Grâce à son programme suborbital gonflé à l'hélium et moins cher qu'un bus macronien, l'Azile vous emmène là où les autres n'iront jamais
Cette famille a été sélectionnée parmi plus de mille candidates pour porter à bien le projet "L'Azile sur Mars". Le but étant d'exporter l'Azile sur Mars et d'y créer un nouveau monde sans socialisme.
Se débarrasser des bons à rien de mauviettes socialistes, c'est le voeu caressé depuis toujours par toutes les personnes dignes de la planète. Et c'est la raison pour laquelle nous avons monté, avec l'appui des associations "Bonheur à Droite" et "Dehors les pauvres" ce projet ambitieux.
Les Chandeleur ont montré, tout au long de notre processus de sélection, une aversion fort logique envers les sans-dents, les sans-emploi, les sans-abri, bref ...les sans-rien. Le chien Albert-Patrick est même capable de détecter les gens qui touchent moins de 1100 € par mois pour les attaquer ! C'est même la grande fierté de Daniel-Franck d'avoir réussi à le dresser si bien et on le comprend. Nous avons été bluffé ! Heureusement pour nos stagiaires sous-payés qu'ils n'étaient pas dans les parages ! C'est la famille idéale et très motivée qui nous aidera à nous défaire définitivement de ces êtres étranges venus d'ailleurs de socialistes.
Ne vous emballez pas trop quand même car d'ici à ce que nous devenions Martiens de Droite, il y aura bon nombre de sessions de l'Azile le + sûr qui auront coulé sous les ponts. A commencer par ce volume 22. Et au menu, cette semaine, de cette nouvelle pochade radiophonique, des révélations sensationnelles sur les habitants de cette toute nouvelle 9ème planète qui carbure entièrement au gaz.
Tout d'abord Jad Fair remet le couvert avec ses belles
histoires naturelles d'aliens de l'Espace qui coupent les cheveux en
quatre et ses fameux Demi -Japonais.
Les Finders Keepers cette-fois sont allés repêcher dans un trou lunaire
un obscur combo des années 80 adepte des mélanges zeuhlo-synthpop : Stabat Stable, et c'est un genre de découverte plus extraordinaire que celles de Jacques Pradel lui-même.
Mary Ocher
a du être enfantée lors d'un vol de capsule Zond par des cosmonautes
fantômes, sa musique s'en ressent, ses tenues aussi. L'ex-Black Dice Eric Copeland continue son art du faux-semblant sur lit d'électronique mutante sur L.I.E.S. Ape Explorer, le mystérieux side-project de Komodo Haunts,
s'est fendu d'un disque entier très abouti de cris d'animaux
transgéniques, et on n'est franchement pas fâchés d'être entrés dans
l'année du singe.
Fred Frith
esquisse deux pas de danse pour chasser le cafard cosmique : un pas en
arrière avec la 4ème partie de sa pièce dantesque de 1987 "The
Technology of Tears", et un pas de côté avec de nouvelles musiques pour
la scène totalement inédites. La brigade mobile Bibi Konspire refoule du goulot et sait y faire pour décalaminer les soupapes et vous faire avaler la réforme de l'orthographe fissa.
Alex Ward
sait autant malmener guitares que clarinettes, et son sextet a de
grandes chances de pouvoir entrer en communication avec les Zeta
Reticuliens anonymes. L'australo-berlinois Mike Majkowski se produisant tout bientôt au festival Cable#9, c'est l'occasion de profiter de sa contrebasse libérée de toute masse planétaire. Quant au Joachim Florent
de Jean-Louis, et on est ravis de le réentendre lui aussi tendre la
lune avec les dents, et de le revoir bientôt dans le bourg avec le Will & le War.
Grâce à son programme suborbital gonflé à l'hélium et moins cher qu'un bus macronien, l'Azile vous emmène là où les autres n'iront jamais
lundi 1 février 2016
L'AZILE LE PLUS SÛR - ETAGE 12 PORTE 21 (version longue inédite) - "Couleur Prune ou Intitulé Crème"
On n'est pas peu fiers à l'Azile cette semaine. La troupe "La Bande à Azile" est le carton absolu de ventes de disques de ces derniers mois. Jusqu'à présent c'était la chanteuse de Rien Adele Scott que tout le monde s'arrachait à la FNIC, le magasin qui n'existera plus dans 4 ans. Mais là.....on a tout explosé.
Firmin-Fernand, Jules-José, Martin-Patrice, et Adolphe-Rodolphe, ont avec l'album "La larve lépidoptère" fait oublier nos chanteurs morts de ce début d'année grâce au "plan communication" que je leur ai concocté. Ils sont apparus sur toutes les chaînes de TV à succès du moment : W9, NRJ12, IDF1, Numéro 23, D17, et bien sûr TV Ville de-Rennes.
Merci à vous, consommateurs éclairés. Et surtout, continuez à pousser à fond au travail, le volume des musiques de l'Azile qui décoiffent pour faire fuir la clientèle. On n'est pas là pour bosser non plus, faut pas exagérer ! Et justement après un décoiffage en règle, comme chacun sait, l'Azilestudioline lustre vos cheveux jusqu'à la racine, et vous propose chaque semaine un nouveau programme frais et thermodynamique, à reflets chauds, riche en douilles et garanti sans hypertrichose palmaire ni raie rebelle.
Firmin-Fernand, Jules-José, Martin-Patrice, et Adolphe-Rodolphe, ont avec l'album "La larve lépidoptère" fait oublier nos chanteurs morts de ce début d'année grâce au "plan communication" que je leur ai concocté. Ils sont apparus sur toutes les chaînes de TV à succès du moment : W9, NRJ12, IDF1, Numéro 23, D17, et bien sûr TV Ville de-Rennes.
Merci à vous, consommateurs éclairés. Et surtout, continuez à pousser à fond au travail, le volume des musiques de l'Azile qui décoiffent pour faire fuir la clientèle. On n'est pas là pour bosser non plus, faut pas exagérer ! Et justement après un décoiffage en règle, comme chacun sait, l'Azilestudioline lustre vos cheveux jusqu'à la racine, et vous propose chaque semaine un nouveau programme frais et thermodynamique, à reflets chauds, riche en douilles et garanti sans hypertrichose palmaire ni raie rebelle.
Et ça démarre au rasoir sans fil avec 2 combos noiseux de la campagne napolitaine : Slivovitz qui se siffle cul sec comme du p'tit lait, et Astolfo Sulla Luna qui arpente nerveusement les couloirs peuplés de statues de marbre des jardins de Marienbad. Asnake Guebreyes et Ukandanz remettent le couvert avec leur ethio-jazzcore qui fait toujours se dresser les poils de l'assemblée. Hamilton Yarns font dans la broderie ciselée du côté de Londres-sur-Mer, de la pop trichotétratome, si vous préférez.
La plasticienne originaire de Skopje en Macédoine Kristina Pulejkova s'acoquine avec l'ex-Piano Magic de Londres-sur-Tamise Glen Johnson, pour un genre de collaboration tout aussi audio-visuelle qu'électro-ambient organique. Eilean rec., jeune maison planquée quelque part ici en France, rivalise en chatoiements bien ambiancés avec ses consœurs Home Normal, 12k, Audio Bulb et tutti quanti, avec un chouette diptyque avec remixes aux petits oignons d'Autistici & Justin Varis.
Else Marie Pade,
la doyenne des musiques concrètes & électroacoustiques et pionnière
de la radiodiffusion danoise, vient elle aussi de se faire la malle
pour rejoindre les fréquences du Cosmos entourée par ses moogs. Son très
jeune compatriote Mads Emil Nielsen lui aussi étudie les boucles et les frictions entre percussions et électronique, ce qui est un peu le cas du nouvel opus de la paire italo-belge hyperactive Lumisokea. Pierre Bastien roule toujours ses mécaniques à contresens et mises à nues par ses célibataires même.
Icepick
est un trio d'impro tout aussi pointue que pointilliste, qui nous donne
la joie de réentendre la trompette oblique de Nate Wooley, et c'est pas Alexandrine-Sylviane qui va me contredire. In Love With c'est la nouvelle tuerie du TriCollectif sur le toujours pertinent label rémois BeCoq. Quant à Mette Rasmussen qui croise le fer avec Corsano, c'est la nouvelle sensation saxophonistique qu'on suit de près depuis le trio Riot, et encore un pur produit de l'école danoise. Pour finir sans finir, Yair Elizar Glotman en mode Ketev, tout aussi bon d'ailleurs que du Ketev en mode Yair Elizar Glotman, se fend d'une nouvelle douceur au cœur de l'hiver, comme du pur coton bien peigné par Damart.
Et pour être habillé(e)s pour l'hiver,
l'Azilestudiolinexpanded vous offre avec cette séance une demie-heure
d'implants capillaires extra gratos.
Grâce à ses techniques hebdomadaires révolutionnaires, le centre de santé l'Azilestudioline donne du volume à votre silhouette
lundi 25 janvier 2016
L'AZILE LE PLUS SÛR - ETAGE 12 PORTE 20 (version longue inédite) - "Santé & Efficacité"
Comme le disait très justement Confucius : "Homme honorable rarement s'égare en écoutant l'Azile", et c'est ce qu'on va vous prouver cette semaine.
On attaque donc ce programme de remise en forme par un vieux dessin animé de 1973 : la "Belladone de la Tristesse" d'Eiichi Yamamoto ou si vous préférez "Kanashimi no Belladonna", sombre histoire de sorcière médiévale navigant entre psyché & éroccultisme, bref un condensé de Jean Rollin animé à la sauce soja-sucrée, relevée par une BO de Masahiko Satō tout aussi extravagante et tout juste ranimée à la vie par les fins dénicheurs de Finders Keepers. Le combo from Liverpool "All Porn All The Time", plus communément nommé a.P.A.t.T. lui sait s'amuser en faisant du bruit, et ça, c'est un argument qui sans coup férir vous en appâtera plus d'un pour risquer une oreille sur leur dernière production.
La fameuse étiquette labellistique d'Oslo de Rune Kristoffersen, l'ancien Fra Lippo Lippi (celui de gauche), poursuit son travail acharné de défrichage des sables mouvants du poly-free nordiste avec le jeune trio prog-rock norvégien Krokofant, et une nouvelle galette des vétérans suédois Fire!, qui récidivent eux en version power-core trio sans leur grande tribu. Le Département D’Éducation Psychique rassemble Dreesvn, soit SVN & Dynamo Dreesen, et le prodige de la haute-voltige au VCS3 : Jean-Marc Foussat, pour un genre de transe-impro acide au sommet entre techno from Detroit et Throbbing Gristle en claquettes, saisie sur le vif et en charentaises dans le salon de Jean-Marc. La division "Cacophonic" des Finders Keepers elle aussi défend le jazz oblique, à l'image de la reparution sur petit 45 tours des frasques electroakoustisches entre Jon Appleton et Don Cherry, juste avant que ce dernier ne s'engouffre dans l'escalier mécanique sur la colline en 1969. La fusion du free et des synthés analogiques pour un genre de folklore paramutant, en quelque sorte si je puis me permettre.
Le duo mixte Brannten Schnüre, crame la ficelle par les deux bouts comme on dit en Bavière, et produit un genre de musique nouvelle un chouïa goth qui n'est pas pour nous déplaire, et on crie Hieperderpiep Hoera aux brabançons d'Aguirre pour cette excellente initiative et ce premier opus officiel de toute majesté. Cremation Lily triture ses continuums à base de textures post-industrielles avec fougue et panache, et toute cette belle joie de vivre rend forcément le sourire intérieur.
Après le The Peeled Eye proposé ici-même il y a quelques semaines, on en reprend une bonne lichette du barbarytonesque Boris Hauf, cette fois avec son power-sextet "Next Delusion", le genre de carnage percu-métal vs. soufflants qui réchauffe ou glace les sangs, au choix. Pour faire bonne mesure feu Stefano Scodanibbio calme le jeu avec une ode au regretté Giacinto Scelsi, sur un disque trop hypra-bath d'hommages et de rencontres édité par le consortium associatif de Bologne I Dischi Di Angelica).
Et comme de bien entendu, dans son infinie bonté et flexibilité, les laborantins de l'Azile vous ont rajouté une surdose non létale de variétés-bonux de près de 25 minutes au-delà des 90 règlementaires et ce, sans majorations ni surcompensations, suivant les bonnes fiches bricolages de Tonton Manu.
Avec notre programme Sagesse au Quotidien, prenez le large et redevenez maîtres de tous les recoins de votre corps. Pour un effet immédiat, pratiquez l'Azile non-stop partout et tous les jours.
On attaque donc ce programme de remise en forme par un vieux dessin animé de 1973 : la "Belladone de la Tristesse" d'Eiichi Yamamoto ou si vous préférez "Kanashimi no Belladonna", sombre histoire de sorcière médiévale navigant entre psyché & éroccultisme, bref un condensé de Jean Rollin animé à la sauce soja-sucrée, relevée par une BO de Masahiko Satō tout aussi extravagante et tout juste ranimée à la vie par les fins dénicheurs de Finders Keepers. Le combo from Liverpool "All Porn All The Time", plus communément nommé a.P.A.t.T. lui sait s'amuser en faisant du bruit, et ça, c'est un argument qui sans coup férir vous en appâtera plus d'un pour risquer une oreille sur leur dernière production.
La fameuse étiquette labellistique d'Oslo de Rune Kristoffersen, l'ancien Fra Lippo Lippi (celui de gauche), poursuit son travail acharné de défrichage des sables mouvants du poly-free nordiste avec le jeune trio prog-rock norvégien Krokofant, et une nouvelle galette des vétérans suédois Fire!, qui récidivent eux en version power-core trio sans leur grande tribu. Le Département D’Éducation Psychique rassemble Dreesvn, soit SVN & Dynamo Dreesen, et le prodige de la haute-voltige au VCS3 : Jean-Marc Foussat, pour un genre de transe-impro acide au sommet entre techno from Detroit et Throbbing Gristle en claquettes, saisie sur le vif et en charentaises dans le salon de Jean-Marc. La division "Cacophonic" des Finders Keepers elle aussi défend le jazz oblique, à l'image de la reparution sur petit 45 tours des frasques electroakoustisches entre Jon Appleton et Don Cherry, juste avant que ce dernier ne s'engouffre dans l'escalier mécanique sur la colline en 1969. La fusion du free et des synthés analogiques pour un genre de folklore paramutant, en quelque sorte si je puis me permettre.
Le duo mixte Brannten Schnüre, crame la ficelle par les deux bouts comme on dit en Bavière, et produit un genre de musique nouvelle un chouïa goth qui n'est pas pour nous déplaire, et on crie Hieperderpiep Hoera aux brabançons d'Aguirre pour cette excellente initiative et ce premier opus officiel de toute majesté. Cremation Lily triture ses continuums à base de textures post-industrielles avec fougue et panache, et toute cette belle joie de vivre rend forcément le sourire intérieur.
Après le The Peeled Eye proposé ici-même il y a quelques semaines, on en reprend une bonne lichette du barbarytonesque Boris Hauf, cette fois avec son power-sextet "Next Delusion", le genre de carnage percu-métal vs. soufflants qui réchauffe ou glace les sangs, au choix. Pour faire bonne mesure feu Stefano Scodanibbio calme le jeu avec une ode au regretté Giacinto Scelsi, sur un disque trop hypra-bath d'hommages et de rencontres édité par le consortium associatif de Bologne I Dischi Di Angelica).
Et comme de bien entendu, dans son infinie bonté et flexibilité, les laborantins de l'Azile vous ont rajouté une surdose non létale de variétés-bonux de près de 25 minutes au-delà des 90 règlementaires et ce, sans majorations ni surcompensations, suivant les bonnes fiches bricolages de Tonton Manu.
Avec notre programme Sagesse au Quotidien, prenez le large et redevenez maîtres de tous les recoins de votre corps. Pour un effet immédiat, pratiquez l'Azile non-stop partout et tous les jours.
dimanche 17 janvier 2016
L'AZILE LE PLUS SÛR - ETAGE 12 PORTE 19 (version longue inédite) - "Les Raclements du Maelström"
Je suis nombreux à m'avoir demandé des informations sur la tournée de l'Azile 2016. Tant d'impatience ! Mais c'est bien normal. Pour la programmation principale, point de surprise.....Tous vos musiciens préférés de l'année seront de la partie. En première partie, comme tous les ans, le sosie de l'année sera au rendez-vous. Henri-Anselme vous chantera les plus grands tubes de Chantal Goya et Corbier tout en étant sapé comme Michel Fugain dans les 70's. "Mal aux oreilles et aux yeux" tel est son leitmotiv !
Cette première partie sera partagée avec le "nouveau talent" 2016 de l'Azile qui est Jeff Azilacloc (photo ci-dessous), le ventriloque des petits et des grands, qui sera accompagné par sa marionnette Jules-Marc.
Jeff est une découverte de Patrick Sépasbien, l'animateur TV qui rencontre un grand succès avec son émission où il va dans tous les bars de la planète à la recherche du "plus grand con bourré du monde". Mais c'est dans "Les années pogneur" que Jeff apparait régulièrement avec Fabien Lecave en co-animateur. Le but étant, pour l'animateur, de se faire un maximum de pognon avec cette émission comme le titre le dit, afin de faire plaisir à son saltimbanquier.
A ne pas confondre avec "Les années bonheur" de Patrick Sébastien dont le concept est de diffuser des tubz d'hier et d'aujourd'hui ! D'ailleurs, comme le disait souvent notre bon vieux pote René: "Le bonheur, c'est simple comme un coup de tube". Au sein de l'Azile, qui chaque semaine alimente vos esgourdes esseulées de doux psychotropes, on ne pouvait que plussoir et saluer dignement cette pensée aussi altruiste que proprement désintéressée.
Grâce aux tubes électriques de l'Azile sans gaines, Soyez Vigilants, Restez Vivants
Cette première partie sera partagée avec le "nouveau talent" 2016 de l'Azile qui est Jeff Azilacloc (photo ci-dessous), le ventriloque des petits et des grands, qui sera accompagné par sa marionnette Jules-Marc.
Jeff est une découverte de Patrick Sépasbien, l'animateur TV qui rencontre un grand succès avec son émission où il va dans tous les bars de la planète à la recherche du "plus grand con bourré du monde". Mais c'est dans "Les années pogneur" que Jeff apparait régulièrement avec Fabien Lecave en co-animateur. Le but étant, pour l'animateur, de se faire un maximum de pognon avec cette émission comme le titre le dit, afin de faire plaisir à son saltimbanquier.
A ne pas confondre avec "Les années bonheur" de Patrick Sébastien dont le concept est de diffuser des tubz d'hier et d'aujourd'hui ! D'ailleurs, comme le disait souvent notre bon vieux pote René: "Le bonheur, c'est simple comme un coup de tube". Au sein de l'Azile, qui chaque semaine alimente vos esgourdes esseulées de doux psychotropes, on ne pouvait que plussoir et saluer dignement cette pensée aussi altruiste que proprement désintéressée.
Le mirifique élG
par exemple, aurait pu fort bien se complaire dans la cabriole
industrielle en compagnie des Opéra Mort, Orgue Agnès et autres Jolie
Boue, eh bien non ! que nenni, sa carrière solo est émaillée de hits à
faire danser une armée de pachydermes. David Robert Jones qu'on ne présente plus, lui aussi savait faire tourner les serviettes plus souvent qu'à son tour.
Hamilton Yarns,
le trio arty néo-canterburyen from Brighton city, développe un
catalogue hypra-extensif en joyeusetés et nous administre une double
dose non frelatée de leur songbook. This Heat
a beau avoir grandi dans une chambre froide, cela ne les a pas empêché
de décongeler le punkin' London de la fin 70 / début 80, et les murs du
café Oto devraient bientôt s'en souvenir.
Votre programme forever Youngs à tendance Richard,
apprécie fort le folk qui part en sucette, et c'est pas le barde de
Glasgow qui va nous contredire sur ce plan là, ni la gratte agile de Marisa Anderson nous faire faux-bond. Et avec les râga du matin de Mr. Pasquarosa, on plonge dans une Amérique mystique qui fleure bon le vin du Massachusetts.
Kamil Szuszkiewicz,
le Bob Ashley de Varsovie, sait marier trompinette, électroacoustique
et poésie sonore, et l'Azile a bien connu une polonaise qui en prenait
au p'tit déjeuner. Arbre Du Ténéré, c'est un nouveau projet occulto-ambient mais touffu, à base de pâte italienne sans tofu, du vieux briscard Maurizio Abaté du Jooklo Stellar Tribe & co. Dans le registre des projets impossibles à siffloter, Fossil Aerosol Mining Project, compagnons de route depuis 30 ans de Zoviet*France,
s'est spécialisé dans le décapage des vieilles cires avec chuintements
d'ectoplasmes pour des bandes à fort potentiel hypnagogique.
Feu Paul Bley tripatouillait lui ses pianos comme pas deux pour des impro endiablées, mais sans le noeud-pape de Richard. Le duo mixte lusitano-espagnol Blaast
nous dévoile un drone vertical modulaire et granuleux que n'aurait pas
renié le Syndicat du Rêve. Et pour bien finir sans finir, comme le veut
la tradition, les petits artisans de l'Azile vous offrent quasi une
demie-heure de rab' et un patchwork épicé à base de pièces-bonux des
sélections susmentionnées.
lundi 11 janvier 2016
L'AZILE LE PLUS SÛR - ETAGE 12 PORTE 18 (version longue inédite) - "Un Son peut en cacher un Autre"
"Jamais je n'aurais pu imaginer un tel bonheur". C'est par ces mots qu'Henri Leconte aurait pu accueillir les moqueries du public du stade Roland Garros en juin 1988 à l'issue de la finale de ce tournoi de tennis, plutôt que par "Quoi, "Va pleurer !" ?! Et toi ? ! tu vas pleurer aussi ?!". Mais il a plutôt préféré laisser l'empreinte de la fadeur de cette phrase à Henri-Anselme Henry le grand vainqueur du concours de sosies de l'Azile 2016.
Pourtant il ne partait pas favori, en finale, face à Séverin-Patrick Olivier, le sosie de Francis Heaulme, Emile Louis, et Guy Georges. De même en demi-finale où il s'est imposé face au sosie de Michel Galabru, David Bowie et Michel Delpech. Mais le petit plus qui fait la différence, c'est bien Henri-Anselme qui l'a apporté. En effet, en plus d'être le sosie de Chantal Goya et François Corbier, il est le sosie exclusif de mon papier-peint de salon. Et ça...ça n'a pas de prix ! Je me suis renseigné auprès du S.I.R.S (Syndicat International du Recensement des Sosies) qui m'a confirmé qu'il est le seul sosie au monde de mon papier-peint de salon ! Cette exclusivité lui vaut de succéder à Ghistain-Rodolphe au palmarès des plus grands sosies de l'Azile. Une galette des rois marque repère "Autour du dessert" lui a été offerte pour l'occasion car comme MMXVI a été décrétée année internationale des légumineuses, suivant les bonnes résolutions de l'ONU, à l'Azile aussi il a été décidé que l'année civile serait consacrée à l'alimentation en programmes complets cacahuètes / galettes fines express, et que les nombreux bonux esclusifs du bloge feraient office de digeo pousse-cafés. Bref, si comme Lemmy vous n'aimez pas le p'tit lait, n'ayez crainte bande de p'tits graisseux, cette année encore nous allons vous soigner !
La bande de Minneapolis des frangins Blaha de The Blind Shake nous offrent avec leur nouvel alias Shadow In The Cracks le disque garage noiseté-psyché du début d'année qui pue pas des pieds. Cabaret Contemporain, le groupe de reprises mené par Fabrizio Rat a embauché 2 chanteuses suédoises pour nous livrer un énième album de covers de thèmes de Louis Hardin, mais la sauce est assez relevée et c'est finalement bien plus goûtu et digeste que prévu.
Spaceheads, le musculeux duo trompette-batterie-électronique nourri au beurre d’arachide de la perfide Albion démontre qu'ils ont encore de beaux restes et de l'endurance à revendre. On fait connaissance avec Contact Field Orchestra, un genre de növö-exotica brinquebalant à la Klimperei du sud de la Californie, projet entièrement monocéphale mais très peuplé à l'intérieur de Damon Aaron. Pierre Bastien & son grand orchestre de Mecano reviennent grâce à Rabih Beaini pour une rotation bien huilée en 33 tours 1/3 autour des bruits de fond terrestres accompagnés de couinements de trompettes fort bien embouchées.
Les bordelo-dordognais Rien Virgule se fendent d'un tout 1er opus bien gratiné et à l'image de leurs performances rituelles d'impro freaks à base de cris païens, de circuits électroniques détournés et de cymbales malmenées, tout ça sous le patronage laïque de la République des Granges, et dans une lignée France Sauvage, les 1000 Bouches, Pousse Mousse et autres Mallissimalistes. Dans la famille " vociférations viscérales à la face du monde sur fond de machines qui crament ", l'ex-Whitehouse Philip Best se porte comme un charme avec son Consumer Electronics et ses nouvelles recrues Sarah Froelich et Russell Haswell.
Le collectif de poésie sonore suRRism du dadasophe Jaan Patterson fait pousser quelques radicelles avec la voix du regretté Gilles Deleuze sur une nouvelle compilation du magazine The Wire, consacrée au label Alrealon Musique. Le gratteux Bill Nace réunit Wally Shoup, Greg Campbell et son compère Greg Kelley pour une chouette session d'impro non idiomatique à l'américaine gravée sur une bonne cire chez Open Mouth. Mathias Delplanque retourne sur les traces de son enfance avec un nouvel opus de field recordings captés en 2008 dans le village de Gandefabou dans le nord du Burkina Faso et retraités dans un continuum sonore bien épicé.
Pourtant il ne partait pas favori, en finale, face à Séverin-Patrick Olivier, le sosie de Francis Heaulme, Emile Louis, et Guy Georges. De même en demi-finale où il s'est imposé face au sosie de Michel Galabru, David Bowie et Michel Delpech. Mais le petit plus qui fait la différence, c'est bien Henri-Anselme qui l'a apporté. En effet, en plus d'être le sosie de Chantal Goya et François Corbier, il est le sosie exclusif de mon papier-peint de salon. Et ça...ça n'a pas de prix ! Je me suis renseigné auprès du S.I.R.S (Syndicat International du Recensement des Sosies) qui m'a confirmé qu'il est le seul sosie au monde de mon papier-peint de salon ! Cette exclusivité lui vaut de succéder à Ghistain-Rodolphe au palmarès des plus grands sosies de l'Azile. Une galette des rois marque repère "Autour du dessert" lui a été offerte pour l'occasion car comme MMXVI a été décrétée année internationale des légumineuses, suivant les bonnes résolutions de l'ONU, à l'Azile aussi il a été décidé que l'année civile serait consacrée à l'alimentation en programmes complets cacahuètes / galettes fines express, et que les nombreux bonux esclusifs du bloge feraient office de digeo pousse-cafés. Bref, si comme Lemmy vous n'aimez pas le p'tit lait, n'ayez crainte bande de p'tits graisseux, cette année encore nous allons vous soigner !
La bande de Minneapolis des frangins Blaha de The Blind Shake nous offrent avec leur nouvel alias Shadow In The Cracks le disque garage noiseté-psyché du début d'année qui pue pas des pieds. Cabaret Contemporain, le groupe de reprises mené par Fabrizio Rat a embauché 2 chanteuses suédoises pour nous livrer un énième album de covers de thèmes de Louis Hardin, mais la sauce est assez relevée et c'est finalement bien plus goûtu et digeste que prévu.
Spaceheads, le musculeux duo trompette-batterie-électronique nourri au beurre d’arachide de la perfide Albion démontre qu'ils ont encore de beaux restes et de l'endurance à revendre. On fait connaissance avec Contact Field Orchestra, un genre de növö-exotica brinquebalant à la Klimperei du sud de la Californie, projet entièrement monocéphale mais très peuplé à l'intérieur de Damon Aaron. Pierre Bastien & son grand orchestre de Mecano reviennent grâce à Rabih Beaini pour une rotation bien huilée en 33 tours 1/3 autour des bruits de fond terrestres accompagnés de couinements de trompettes fort bien embouchées.
Les bordelo-dordognais Rien Virgule se fendent d'un tout 1er opus bien gratiné et à l'image de leurs performances rituelles d'impro freaks à base de cris païens, de circuits électroniques détournés et de cymbales malmenées, tout ça sous le patronage laïque de la République des Granges, et dans une lignée France Sauvage, les 1000 Bouches, Pousse Mousse et autres Mallissimalistes. Dans la famille " vociférations viscérales à la face du monde sur fond de machines qui crament ", l'ex-Whitehouse Philip Best se porte comme un charme avec son Consumer Electronics et ses nouvelles recrues Sarah Froelich et Russell Haswell.
Le collectif de poésie sonore suRRism du dadasophe Jaan Patterson fait pousser quelques radicelles avec la voix du regretté Gilles Deleuze sur une nouvelle compilation du magazine The Wire, consacrée au label Alrealon Musique. Le gratteux Bill Nace réunit Wally Shoup, Greg Campbell et son compère Greg Kelley pour une chouette session d'impro non idiomatique à l'américaine gravée sur une bonne cire chez Open Mouth. Mathias Delplanque retourne sur les traces de son enfance avec un nouvel opus de field recordings captés en 2008 dans le village de Gandefabou dans le nord du Burkina Faso et retraités dans un continuum sonore bien épicé.
Enfin, on redécouvre les recettes du compositeur acousmatique méconnu du GRM Jacques Lejeune, avec une nouvelle anthologie de ses pièces de jeunesse finement dépoussiérées par Robot Records, après un coffret triple
paru il y a quelques mois. Et pour fêter ça, on vous propose 20 minutes
de Lejeune en rab et sans jeûne, sur cette version podcast et portative
tout spécialement enrichie.
Parce que rien ne remplacera jamais l'Azile, laissez-vous tenter par nos formules maxi certifiés 100% sans goût de pas assez
Inscription à :
Articles (Atom)