Second épisode de notre plongée dans les profondeurs du
jazz délicieusement différent de feu ORNETTE COLEMAN, l'Azile, dans son
plus simple appareil, enfourche masque et tuba pour vous offrir une
sélection de morceaux de choix, hybride et pleine d'écailles, et qui
démarre comme de juste en 1972.
En dehors du succès de "Ce n'est rien" de Julien Clerc et
de la sortie de Ziggy Stardust, l'année 1972 est en effet également
ultra faste pour le saxophoniste : il enregistre intensivement, et
surtout il plante les bases de son concept sonore et philosophique :
l'Harmolodie.
Artists House, le loft où il accueillait moult sessions de
jazz free au milieu de Soho étant menacé de fermeture par les promoteurs
immobiliers, COLEMAN prend alors le large pour improviser dans le riff
marocain aux côtés de la fameuse confrérie des Master Musicians Of
Jajouka.
A partir de 1976, son combo PRIME TIME avec James “Blood”
Ulmer, Ronald Shannon Jackson et Jamaaladeen Tacuma invente un nouveau
style de Free Funk, totalement hoquetant, hirsute et d'avant-garde, qui
posera les jalons du jazz new-yorkais des années 80 façon Lounge
Lizards.
Durant les années 1990-2000, même s'il se fait plus rare,
ORNETTE continuera de questionner la beauté et d'inventer des thèmes
nouveaux, tout aussi naïfs que complexes, avec un lyrisme visité par le
mystère bien à lui.
A défaut de reproduire des interviews in extenso, quelques extraits de citations-bonus :
- " Le jazz est la seule musique avec laquelle on peut jouer la même note nuit après nuit, mais de manière différente à chaque fois " .
- " La musique doit se passer de toute restriction ".
- " Le jazz est la seule musique avec laquelle on peut jouer la même note nuit après nuit, mais de manière différente à chaque fois " .
- " La musique doit se passer de toute restriction ".
Et pour paraphraser le fameux disque des débuts d'Ornette COLEMAN : "... quelque chose de tout autre. "
L'AZILE LE PLUS SÛR - FORMULAIRE D'ADMISSION 11-50
Le tracklisting
1 - Ornette Coleman : Broken Shadows (Crisis, live at New York University, March 22, 1969, Impulse)
2 - Ornette Coleman : Street Woman (Complete Science Fiction / Broken Shadows, Columbia Studios, Studio E, NYC, September 9, 1971, Columbia records)
3 - Ornette Coleman : Happy House (Complete Science Fiction / Broken Shadows, Columbia Studios, Studio E, NYC, September 9, 1971, Columbia records)
4 - Ornette Coleman : Rock the Clock (Complete Science Fiction / Broken Shadows, Columbia Studios, Studio E, NYC, September 9, 1971, Columbia records)
5 - Ornette Coleman With The Master Musicians Of Jajouka : Midnight Sunrise (alt. take) (Jajouka, Morocco, January, 1973) (Dancing in your Head, A&M)
6 - Ornette Coleman : Home Grown (Barclay Studios, Paris, France, December, 1976 (Body Meta, A&M records)
7 - Ornette Coleman : Theme from a symphony (variation two) (Dancing in your Head, A&M)
8 - James Blood Ullmer : Moons Shine (Tales Of Captain Black, Artists House)
9 - Pat Metheny & Ornette Coleman : All of Us (Song X, Geffen Records)
10 - Pat Metheny & Ornette Coleman : Mob Job (Song X, Geffen Records)
11 - Ornette Coleman ' Prime Time : Space Church (Continuous Services) (In All Languages, Caravan Of Dreams Productions)
12 - Ornette Coleman : Sleep Talking (Sound Grammar, live in Ludwigshafen, Germany, October 14, 2005, Sound Grammar records)
13 - Old And New Dreams : Lonely Woman (Old And New Dreams, ECM)
Le streaming (faible qualité)
Le Podcasting
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Le linking
Ornette Coleman Sextet en 1978
Ornette Coleman Sextet en 1978, autre extrait
Le Prime Time à Stadtgarten, Cologne 1987
Coleman : Sleep Talking au Time in Jazz 2010
Un dossier hommage dans The Wire
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